Connexion

Description physique

<p>Ce site est un ensemble de petits affleurements au sommet d’une zone boisée et qui longe les champs, les diverses coupes sont à rafraichir. L’accès aisé il y a quelques années est maintenant contrarié par le développement de la végétation. L'ancienne marnière a été rebouchée, il y a une trentaine d'années, une série de petites coupes (hauteur de front d'environ 1-2 m) sont visibles maintenant le long du champ envahis par la végétation. A l'époque de l'exploitation des marnières, les marnes de Saubrigues étaient accessibles dans toute la région. Puis les marnières ont été rebouchées par divers déchets. Finalement peu de coupes ont échappé au comblement.</p>

Code GILGES

A : Paléobiologiques, Macro faune, Micro faune, Flore, Traces, Problèmatiques Biochimiques, Stromatolites

Description géologique

Les dépôts de marnes de faciès "profonds", accessibles à l'affleurement, sont sur la façade atlantique française, limités au bassin de l'Adour et en particulier au paléo-golfe de Saubrigues. Les affleurements de marnes de cette région illustrent une permanence marine reconnue de l'Oligocène supérieur (marnes de St-Etienne-d'Orthe) au Miocène moyen. Les dépôts de l'Oligocène supérieur sont très nettement situés dans une importante structure de creusement interprétée par Kieken (1973) comme un paléocanyon. Les dépôts plus récents du Miocène inférieur et Miocène moyen ont comblé et débordé la cicatrice du paléocanyon, formant cet ensemble de marnes dessinant ce que l'on dénomme donc le paléo-golfe de Saubrigues (Cahuzac & Poignant 2004).Ces marnes sont très connues par les fossiles divers, généralement parfaitement conservés, qu’elles renferment. Ils témoignent de fonds vaseux tels que l’on en rencontre à des profondeurs ne dépassant pas 100 m.

Intérêt géologique principal

Intérêt : Paléontologie

Justification : Ces marnes sont très connues pour leurs fossiles divers, généralement parfaitement conservés, qu'elles renferment. Ces dépôts de Saubrigues sont célèbres dans la littérature paléontologique depuis que Grateloup (1847) a illustré une partie des mollusques gastéropodes. Cossmann & Peyrot (1909-1924) puis Peyrot (1925-1935) ont largement puisé dans la richesse de ces marnes pour présenter leur célèbre monographie des mollusques du Miocène d’Aquitaine. De fait la littérature géologique fourmille de citations des « marnes de Saubrigues » et de leurs fossiles : mollusques (Lozouet 1997 sur un petit échantillonnage cite 58 espèces de gastéropodes), foraminifères (Cahuzac & Poignant 2004), ostracodes (Ducasse & Cahuzac, otolithes de poissons (Steurbaut 1979). Ces quelques références (liste incomplète) donnent une idée de la couverture bibliographique concernant ces dépôts et donc de leur importance pour la géologie.Aucun autre équivalent n'est connu en France pour le Miocène moyen.

Intérêt(s) géologique(s) secondaire(s)

Intérêt(s) pédagogique(s)

Intérêt : Aucun

Justification : Non renseigné

Intérêt pour l'histoire de la géologie

Non renseigné